Des membres du syndicat Sud rail étaient mobilisés ce vendredi 20 septembre en gare de Caen (Calvados) pour partager leurs craintes avec les voyageurs. Ils jugent qu'avec l'ouverture à la concurrence des lignes régionales,...
Les seuls à aimer le modèle de la délégation de service public travaillent pour les administrations qui en décident ou pour les quelques grands groupes qui en bénéficient de façon plus ou moins honnête. Ça n’économise pas d’argent au contribuable. Ça n’incite pas à une gestion avec une vision à long terme.
À mon humble avis pour l’avoir vécu de l’intérieur : ça sert surtout à se débarrasser des anciennes structures en les détricotant patiemment, la LOM permet de réduire à néant le pouvoir de négociation des exécutants en retirant toutes les garanties et toutes les promesses qui ont été faites par leur employeur originel (SNCF Voyageurs), le choix si le marché part ailleurs¹ c’est d’accepter les conditions du nouveau ou d’aller se faire foutre. C’est pas une acquisition quand un autre remporte l’offre donc c’est la baise.
C’est purement une entourloupe juridique pour ne pas assumer que c’est toujours administré par l’autorité politique et pas du tout libéralisé…
Le rail britannique il y a trente ans a été un exemple extrême qui sert de sujet de moqueries, finalement le fonctionnement s’en rapproche de plus en plus en France actuellement.
¹ : même si c’est une filiale du groupe SNCF créée exprès pour répondre à l’appel d’offres, ce que la RATP fait déjà avec ~Cap IDF RATP (le nom a changé plusieurs fois je m’en souviens peut-être mal)
Les seuls à aimer le modèle de la délégation de service public travaillent pour les administrations qui en décident ou pour les quelques grands groupes qui en bénéficient de façon plus ou moins honnête. Ça n’économise pas d’argent au contribuable. Ça n’incite pas à une gestion avec une vision à long terme.
À mon humble avis pour l’avoir vécu de l’intérieur : ça sert surtout à se débarrasser des anciennes structures en les détricotant patiemment, la LOM permet de réduire à néant le pouvoir de négociation des exécutants en retirant toutes les garanties et toutes les promesses qui ont été faites par leur employeur originel (SNCF Voyageurs), le choix si le marché part ailleurs¹ c’est d’accepter les conditions du nouveau ou d’aller se faire foutre. C’est pas une acquisition quand un autre remporte l’offre donc c’est la baise.
C’est purement une entourloupe juridique pour ne pas assumer que c’est toujours administré par l’autorité politique et pas du tout libéralisé…
Le rail britannique il y a trente ans a été un exemple extrême qui sert de sujet de moqueries, finalement le fonctionnement s’en rapproche de plus en plus en France actuellement.
¹ : même si c’est une filiale du groupe SNCF créée exprès pour répondre à l’appel d’offres, ce que la RATP fait déjà avec ~Cap IDF RATP (le nom a changé plusieurs fois je m’en souviens peut-être mal)