Dire bonjour systématiquement dans les magasins et les bus, les ascenseurs et partout où on rentre et on sort en cherchant le regard des gens. Sourire aux gens qu’on croise sur la route, dans les magasins.Au bout de quelques temps, on finis par repérer qu’il y a toujours les mêmes gens sur notre trajet dont on est pas proche mais on fait partis l’un de l’autre. Alors lancer la conversation ne devient plus qu’une formalité.

J’ai essayé de répondre en détail mais ça me donne l’impression de me passer la brosse a reluire.

En résumé, je parle a tout le monde sans jugement. Que ça soit les bourgeois de grande école au taff ou les ouvriers au PMU du village. J’ai pas moins d’intérêt pour l’un que l’autre.

Après si tu cherches un moyen: les assos. Quand les gens se regroupent autour d’une thématique par intérêt personnel les questions de status social disparaissent. Si tu vas dans un club d’aviron les gens s’en tapent que tu sois chef d’entreprise ou magasinier, du moment que tu rames en cadence.

Je ne suis pas très doué pour garder le contact, il ne me reste qu’un ami de l’école. Sinon avoir un chien et un enfant ça aide bien pour rencontrer de nouvelles personnes.

Club photo quand je suis disponible le vendredi soir (rare).

Sinon rien. J’ai un métier solitaire avec des horaires décalés. Ça ne me dérange pas d’être seul. Ça me fait plaisir de sortir avec des collègues à l’occasion (repas, bowling…). Vu l’irrégularité de mes voyages professionnels ce serait compliqué de rejoindre un club de sport ou autre structure à horaires réguliers sur un lieu de découché, j’hésite presque pour un abonnement à une salle de sport même si je déteste ça, je suis trop sédentaire.

Un de mes seuls amis de longue date n’est pas doué pour garder le contact (moi non plus) et vit loin maintenant.

Pour le milieu socioculturel, je ne me pose pas tellement la question. Je suis peu sociable depuis assez longtemps pour ne pas me sentir d’appartenance forte à des collectifs. Je suppose que fréquenter une université dès septembre, même à distance, ça me fera fréquenter des personnes qui viennent d’un autre monde.

Je devrais peut-être tenir une correspondance (plume sur papier) plus fournie avec plus de monde parce que c’est un rythme qui me convient bien pour les interactions avec des gens que je ne vois pas souvent.

Comme la plupart des gens ici, je suis un employé du tertiaire qui aime bien les logiciels libres. Un de mes groupes de potes s’est formé pendant nos études, donc on a vraiment des profils très similaires.

Par contre j’ai toujours des potes d’enfance qui sont dans des secteurs complètement différents. L’un d’eux est dans le milieu agricole, l’autre dans l’associatif. J’aime bien échanger avec eux parce que ça me sort complètement de ma bulle habituelle.

Un autre cas c’était mon beau-frère qui était dans le milieu littéraire, c’était aussi très intéressant de voir que son expertise c’était un certain type de littérature du XVIème siècle.

Avez-vous des expériences similaires?