Julie compagnonne du réseau R.E.P.A.S.
@educationpopulaire
compagnonnage-repas.org/
yewtu.be/watch?v=NWxsTUNCx2Q
Pour la blague, iels ont aussi créé une asso appelé la S.A.U.C.E qui regroupe les anciens et anciennes compagnonnes.
Alors, je n’ai pas fais parti du réseaux repas mais j’y ais travaillé dans une structure qui en faisait partie. REPAS c’est l’acronyme de Réseaux des Échanges de Pratiques Alternatives et Solidaire.
C’est une formation qui dure 8 mois et qui accompagne leur adhérants et adhérantes pour monter un projet de collectif à la fois économiquement et humainement.
Le but est à la fois de découvrir des entreprises mais aussi leur outils pour travailler ensemble. Les réunions, les outils d’education populaires comme pense-écoute, tour-météo et de voir comment économiquement s’intègre dans le territoire et aussi par rapport aux valeurs portées.
La plupart de ces collectifs sont en autogestion, c’est à dire qu’il n’y a pas de chef.fe.s ou plus exactement que cela tend vers l’horizontalité.
En réalité, 0 chef.fe.s ça n’existe pas vraiment dans le sens où ce n’est pas inscrit dans le temps. Par exemple, si tu travailles depuis 15 ans dans une structure tu deviens une figure d’autorité. Si tu t’exprimes beaucoup, aussi. Si tu gères beaucoup de choses aussi. Si tu es permanent ou permanente aussi.
La question du chef.fe.s n’est pas forcément négative. Le plus important c’est la prise de conscience de ce pouvoir et d’offrir un espace d’expression, de décision en essayant de gommer les différentes strates qui peuvent exister et d’arriver au partage des responsabilités.
Ce qu’il y a de génial dans le compagnonnage c’est la diversité des profils, des entreprises et le travail de groupe qu’iels réalisent ensemble.
C’est une expérience unique qui requestionne notre rapport vis à vis du monde du travail et du sens de notre vie.
Sympa comme noms!
J’espère que tu aimera son témoignage :)